Publié dans Culture

Portrait - Roxanne a du succès dans les duos

Publié le vendredi, 18 février 2022

En quelques années, les récentes incursions de belles jeunes femmes, aussi différentes qu’ambitieuses, n’ont pas manqué de secouer le domaine artistique dans la Grande île. Et dans un registre au vent en poupe, avec un corps bien courbé,  Roxanne Andriambelo  est une jeune femme qui fait mouche avec ses morceaux aux accents « Afrobeat » et tropical urbain.

Depuis sa tendre enfance, la belle avait toujours l’envie de faire de la musique. Et c’était lors d’un événement familial qu’elle sentit cette capacité qui ressurgit en elle. Les jours s’ensuivent, et en 2018, la jeune femme a décidé de s’attaquer sérieusement à la musique après avoir obtenu l’encouragement de ses proches, mais surtout sa mère. 

Roxanne est née dans la Capitale. Mais depuis ses quatre ans, sa famille emménageait à Toamasina et c’était dans cette Région qu’elle a construit sa carrière musicale. D’ailleurs, c’est grâce à de nombreux featurings, notamment avec le chanteur Joudas  sur « Efa anao », Basta Lion dans le titre « Mavandy », ou encore  Welvi Waves dans « Manal’azy » que Roxanne s’est fait connaître, ce qui la différencie des autres artistes. Et en 2021, elle a collaboré avec Jaovavy dans le tube « Zah tia » et El Boy dans « Zaza fitia » ou encore dans « Mademoiselle », un duo entre elle et Arione Joy. 

Certes, Roxanne a ses propres morceaux chantés en solo. Cependant, elle s’est surtout fait un nom dans les featurings. Voilà, si vous ne la connaissez pas avant, c’est à présent chose faite. La musique et la voix peuvent parfois apporter bien plus qu’on le croyait. Elle vous fait  danser, ressentir des frissons, vous console. Si la chanteuse a encore du chemin à faire, que ce soit  sur scène ou dans les studios, sa voix laisse cependant entrevoir de belles promesses. Pour cette année 2022, la star envisage de sortir des clips vidéo en solo, mais également de multiplier les collaborations avec d’autres artistes. 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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